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audreydoualot

Errance méditative: extraits de livres pour nourrir son âme de marcheur.euse





Hạnh, T. N. (2019). Marcher en pleine conscience. Pocket.

122 pages


Chaque jour, vous mettez vos chaussures pour vous rendre quelque part. Donc, chaque jour, vous avez un occasion de pratiquer la pleine conscience qui ne vous demande pas de temps supplémentaire. Vous enlevez vos chaussures et vous les mettez. C'est aussi un moment de pratique et de joie."

"En marchant avec attention, amour et compréhension, nous pouvons développer une conscience profonde de chaque élément de cette planète. Nous constatons que les feuilles ds arbres sont d'un vert vif au printemps, qu'elles prennent un vert éclatant en été, des teintes jaunes, orangées et rouge intense en automne, et qu'en hiver, quand les branches sont nues, les arbres restent grands, forts, beaux, abritant secrètement la vie en eux. La Terre Mère reçoit les feuilles mortes et les décompose pour créer une nourriture nouvelle grâce à laquelle l'arbre pourra continuer de pousser."



Thoreau, H. D., & GRANGER, M. (2017). Marcher. Le Mot et le reste.

78 pages


Comment se fait-il qu’il soit si difficile parfois de décider du but de notre promenade ? Je crois qu’il y a dans la nature un magnétisme subtil qui, à condition que nous nous laissions inconsciemment mener par lui, nous conduira sur la bonne voie. L’orientation que nous donnons à notre marche n’est pas sans importance. Il y a une direction qui est bonne. Mais, par inattention ou stupidité, nous sommes enclins à prendre la mauvaise. Nous aimerions bien faire la promenade que nous n’avons jamais faite dans ce monde réel, et qui est parfaitement symbolique de la route que nous aimons suivre dans le monde intérieur idéal. Nous trouvons parfois difficile de choisir le sens dans lequel nous voulons aller, parce que nous n’en avons pas encore une idée bien nette.

pp. 21-22



Lévy, B., White, K., & Gillet, A. (2007). Marche et paysage: les chemins de la géopoétique. Métropolis.

269 pages


La marche peut être abordée de différentes manières. On peut l'aborder du point de vue sociologique: marches populaires, marches politiques, marches de protestation, processions religieuses, pèlerinages, marche méditative, marche d'exploration, marche de rééducation après un accident, et cætera. Mais la marche a des motivations autrement plus profondes. Elle est l'activité humaine la plus naturelle après la respiration.

pp.7-8


Les géographes, qui ont beaucoup arpenté pour découvrir, mesurer et cartographier, en ont très peu parlé; la marche était plutôt considérée comme un moyen d'atteindre des buts. Elle appartenait donc aux vecteurs implicites du savoir. Au contraire, les voyageurs, écrivains, philosophes lui ont consacré de très belles pages, car elle est une activité qui met en rapport l'espace du dehors avec l'espace du dedans. Si, pour une certaine science géographique, la marche appartenait à ces expériences périphériques, propres à nourrir quelques souvenirs une fois la retraite advenue, la géographie humaniste tient un tout autre discours. Dans la perspective de la géographie humaniste, qu'on a appelée la "géographie de l'expérience", la marche, qui donne accès au paysage, est une expérience qui fait sens, aiguise la perception, inspire les rêves, fait surgir le souvenir.

pp.8-9




Davodeau, É. (2021). Le Droit du sol. Éditions Futuropolis.

216 pages


Écrire, dessiner, marcher. Trois de mes activités fondamentales.
Ce livre sera l'occasion de les pratiquer ensemble.

p.11


Ici se joue quelque chose qui en dit long sur notre rapport à cette planète et à son sol. Ce n'est rien d'autre qu'une intuition, mais c'est elle qui m'a lancé sur ces sentiers.

p.15


Fouiller le sol, longuement.
L'arpenter.
Être dehors.
Subir les aléas de la météo.
M'immerger dans la nature.
Y éprouver les réactions de mon corps et de mon esprit.
Depuis toujours, j'ai le goût de ces choses-là.

p.15


Ces heures de marche, c'est une expérience individuelle qu'on peut partager par l'écriture, par le dessin et par le livre. Ce que je veux vous raconter passe donc par une approche sensible de cette expérience. Je veux évoquer la chaleur, la soif, la poussière, la boue, l'inconfort et la fatigue.
La joie aussi.
Celle primaire et fondamentale de vivre sur le sol.

p.28


Cette expérience-là, c'est aussi celle de la solitude.
C'est aussi ce que je suis venu chercher ici.
Traverser seul des journées de pluie, de vent, de soleil, c'est une façon active et féconde d'apprendre pas mal de choses sur soi, sur ses capacités, sur ses limites, sur ses doutes.
De toute façon, quand on a choisi de faire de la bande dessinée, la solitude, on connaît un peu.

p.55




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